Museum of Circular Economy : what’s next?

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En octobre, Nina Maat (25 ans) a ouvert un musée éphémère consacré à l’économie circulaire. Une trentaine d’entreprises, sept centres d'expertise et plus de quinze artistes y ont exposé leur vision du sujet. Ce fut un succès inattendu. Alors que Nina comptait accueillir 2 000 visiteurs et 35 écoles, pas moins de 6 000 personnes, 55 écoles, ainsi que plusieurs entreprises et organisations à but non lucratif se sont rendues sur place.

« L’objectif du Museum of Circular Economy consistait à faire réfléchir les visiteurs aux avantages et aux inconvénients de l’économie circulaire et à leur rôle éventuel dans celle-ci. Nous voulons également faire mieux connaître les principes de l’économie circulaire », explique Nina. « On pense souvent au recyclage, mais cela va beaucoup plus loin. « L'économie circulaire vise principalement à garder le plus longtemps possible les produits et les matières premières dans le circuit en les partageant, en les louant, en les réutilisant, en les réparant... ou en les recyclant. »

De beaux souvenirs et 506 kg de piles

« J’ai particulièrement apprécié le fait d’avoir rencontré de nombreuses personnes qui sont peu familiarisées avec l’art ou la durabilité. C’était également le but : sensibiliser Monsieur Tout-le-monde à cette thématique », sourit Nina. « Les plus beaux souvenirs du MUCE après un mois ? L’adolescent marocain qui a demandé s’il pouvait fêter son 15e anniversaire avec sa famille ici (ce que nous avons accepté bien sûr !). Le monsieur aveugle que j'ai accompagné pour une visite guidée et avec qui j'ai ressenti toutes les œuvres d’art. Les enfants qui se sont beaucoup exprimés et qui ont posé des questions. »

Les visiteurs du musée pouvaient payer avec des piles déchargées ou un vieux GSM. Une idée qui a remporté un franc succès. Au lieu des 60 kg de batteries et des 100 GSM collectés prévus, on a comptabilisé 506 kg de batteries et 531 GSM. « Ils ont déjà été recyclés par Bebat et Proximus », précise Nina.

Pas d’exposition permanente mais d’autres projets Nina et son asbl Antwerp Circular ont déjà organisé des événements d’une journée dans de nombreux musées et lieux. Le MUCE constituait toutefois une étape importante. Et maintenant ? « Je discute avec les autorités locales pour organiser éventuellement une exposition itinérante. L’idée de départ de créer un musée permanent a été écartée », explique-t-elle.

« Tout d’abord, je vais me lancer en tant qu’indépendante à titre complémentaire pour aider les organisations, les écoles et les entreprises à faire leurs premiers pas dans l’économie circulaire. Entre-temps, le MUCE a été rebaptisé Muses United For Circular Economy. Avec ce nouveau concept, je veux poursuivre le travail et, à l'instar de la nature, cela peut prendre différentes formes », conclut-elle.

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