Connaissez-vous ces 12 types d'arnaques ?

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Chaque année, l'escroquerie en ligne fait des dizaines de milliers de victimes rien que dans notre pays. Quelles sont les formes les plus courantes et comment s’en prémunir ?

1. Faux sites Web et fausses boutiques en ligne

Lancer soi-même une boutique en ligne n’a jamais été aussi simple. Les escrocs l’ont bien compris. Rien qu’en Belgique, des dizaines de fausses boutiques en ligne.be sont supprimées chaque année. Il s’agit généralement de boutiques en ligne qui vendent des produits qui ne sont jamais livrés ou de sites Internet falsifiés d’entreprises et de banques connues. Certains de ces sites malveillants arrivent en haut des résultats de recherche. Ils attirent également les clients qui ne se doutent de rien par le biais de publicités sur les médias sociaux. Parfois, les criminels réagissent également à l’actualité, par exemple en ouvrant de fausses boutiques en ligne où vous pouvez « acheter » du bois de chauffage à prix réduit ou d’autres produits en vogue.


Comment vous protéger contre les faux sites Internet : 10 conseils

  • On prétend parfois qu’une boutique en ligne fiable est reconnaissable au « cadenas » dans la barre d’adresse et que les adresses fiables commencent toujours par https://. Ce n’est pas tout à fait correct. Le cadenas et le https:// indiquent uniquement si la connexion est sécurisée et ne nous apprennent rien sur la fiabilité de la boutique en ligne elle-même.
  • Lorsque vous faites vos achats en ligne, certains sites Web vous demandent de créer un compte. En tant qu’invité, pouvez-vous faire vos achats sans créer de compte ? Continuez vos achats en tant qu’invité. Vous créez tout de même un compte ? Choisissez un mot de passe sûr.
  • Vérifiez la réputation du vendeur via un moteur de recherche ou dans les avis clients (ne vous fiez pas systématiquement aux réactions sur le site web du commerçant lui-même).
  • De nombreux sites offrent la possibilité de contacter le vendeur, par exemple via une fonction de chat ou par e-mail. Cela ne garantit cependant pas un achat fiable.
  • Vous ne connaissez pas la boutique en ligne ? La date d’enregistrement d’un site web peut donner une indication quant à sa fiabilité. Sur eurodns.com, vous pouvez vérifier cette date d’enregistrement (complétez le site, puis cliquez sur le petit œil). Existe-t-elle seulement depuis quelques jours, quelques semaines, voire quelques mois ? Dans ce cas, mieux vaut faire preuve de prudence.
  • Lorsque vous achetez quelque chose en ligne, un vendeur n’a besoin que de votre adresse de livraison, rien d'autre. Soyez vigilant lorsque l’on vous demande, par exemple, vos revenus, le code de votre carte bancaire ou votre numéro de registre national.
  • Vérifiez si les prix ne diffèrent pas fortement des prix pratiqués par d’autres boutiques en ligne. Des offres trop intéressantes peuvent être le signe d'une arnaque.
  • Les certificats et les labels de qualité peuvent être contrefaits. Vérifiez donc toujours sur le site web de l’éditeur du label si la boutique en ligne détient effectivement le label de qualité.
  • Évitez les transferts de fonds internationaux et les boutiques en ligne qui ne proposent que des paiements par virement.
  • Soyez prudent si une boutique en ligne utilise des moyens de pression pour vous inciter à prendre une décision rapidement (ex. : un compte à rebours ou les termes « stock limité »).

2. Arnaque par petites annonces

Les escrocs sont également actifs sur les plateformes populaires de seconde main. Ils vendent des produits qui ne sont jamais livrés ou se font passer pour des acheteurs légitimes. Dès que vous entrez en contact, il s’avère souvent que l’acheteur habite loin et qu’il ne peut pas passer. Il vous demande d’envoyer le paquet via DHL, UPS... Vous recevrez alors un lien vers le « service de courrier express » dans lequel vous devrez rapidement sortir votre carte bancaire pour confirmer votre identité ou payer quelques euros pour l’envoi. L’acheteur demande parfois aussi une vérification IBAN et vous demande de virer un petit montant. Il obtient ainsi vos données bancaires.


Comment vous protéger contre les arnaques sur les sites de petites annonces : 10 conseils

  • La fonction de chat des plateformes de seconde main intègre généralement des mécanismes de sécurité qui détectent les tentatives de fraude. L’acheteur ou le vendeur trouvera souvent un prétexte pour tenter de vous convaincre de poursuivre la conversation via WhatsApp ou par e-mail.
  • Si, malgré tout, vous quittez la plateforme pour une raison quelconque, soyez attentif à l’adresse internet vers laquelle vous pourriez être redirigé. Contrôlez la barre d’adresse et comparez-la avec le véritable site web de DHL, UPS, etc.
  • Pour convaincre les indécis, l’escroc – qui opère sous un faux nom – envoie parfois une copie de « sa carte d’identité ».
  • S’il s’agit effectivement d’un achat ou d’une vente, fixez un rendez-vous avec l’acheteur/le vendeur et payez en espèces sur place. Pour les tickets de concert digitaux ou d’autres choses qui peuvent être envoyées en ligne, n’hésitez pas à prendre rendez-vous.
  • Demandez un numéro de téléphone, au cas où vous seriez en retard au rendez-vous ou en cas de souci. Généralement, une personne fiable n’aura aucune raison de ne pas vous le communiquer. Jouez la carte de la sécurité et appelez pour vérifier que le numéro de téléphone est correct.
  • Faites attention aux acheteurs/vendeurs étrangers.
  • Vérifiez toujours la réputation de l’acheteur/vendeur. Vous pouvez la contrôler en cliquant sur le profil dans la petite annonce. Attention : cela n’offre pas de certitude absolue, car le criminel peut avoir piraté un compte.
  • Méfiez-vous des e-mails qui servent de preuve d’envoi ou de paiement et qui proviendraient d’une banque.
  • Ne payez jamais d’acompte.
  • On vous propose d'acheter une PlayStation 5 pour 80 euros, ou on vous offre 300 euros pour votre lampe de bureau IKEA ? Si une annonce ou une offre est trop belle pour être vraie, méfiez-vous.

3. Phishing

Le phishing est une technique utilisée par des criminels pour voler des noms d’utilisateur, des mots de passe, des données de carte et d’autres informations sensibles. Quelqu’un se présente comme une personne, une organisation, une entreprise ou un gouvernement fiable et vous incite à ouvrir un e-mail, un message instantané ou un SMS.

Les escrocs imaginent toutes sortes d’astuces pour vous piéger. Vous avez droit à un subside ou à un remboursement, vous avez gagné un prix, vous avez une amende de roulage à payer, vos données ne sont plus à jour et vous devez les actualiser... Souvent, les criminels misent sur l’actualité ou sur votre curiosité pour vous berner.

Dans le message (ou dans les messages ultérieurs), vous devez finalement cliquer sur un lien pour entreprendre une action. Cela peut conduire à un faux site Web, à l’installation de logiciels malveillants sur votre appareil ou à d’autres catastrophes numériques.

Le phishing ne se déroule pas toujours exclusivement en ligne. Les escrocs essaient également de soutirer vos données par téléphone, par courrier ou par une combinaison de canaux.


Comment vous protéger contre le phishing : 10 conseils

  • Ne répondez pas aux demandes de transmission de données personnelles et de codes, même si cette demande émane de « votre banque ».
  • Ne répondez pas aux messages indésirables. Si vous réagissez, les phishers sauront que l’adresse e-mail existe vraiment et est encore utilisée. Ne participez pas à des chaînes de lettres. Leur envoi permet en effet de diffuser votre adresse e-mail et celles de vos contacts.
  • Ne cliquez pas sur « Désinscription » dans les spams ou les e-mails de phishing. Il s’agit souvent d’un faux lien. Si un e-mail se trouve dans votre boîte spams, c’est peut-être pour une bonne raison.
  • Sécurisez votre ordinateur : un antivirus, un navigateur et un système d’exploitation à jour, ainsi qu'une connexion Wi-Fi bien protégée. N’utilisez pas de connexion Wi-Fi gratuite et/ou non sécurisée. Ne laissez jamais votre ordinateur sans surveillance.
  • Contrôlez régulièrement l’historique de vos transactions bancaires et des transactions futures enregistrées. Fermez toujours votre session sur une plate-forme bancaire si un événement inhabituel se produit pendant la connexion ou pendant que vous effectuez vos opérations bancaires en ligne.
  • Choisissez des mots de passe et des codes PIN robustes et pensez à les changer régulièrement. Dans la mesure du possible, utilisez toujours une authentification en deux étapes.
  • N’enregistrez pas de données de carte bancaire ou de mots de passe dans votre navigateur.
  • N’ouvrez aucun document ou pièce jointe si vous n'avez pas confiance dans l’expéditeur.
  • Recevez-vous un message de l’expéditeur sans raison valable ? Est-ce urgent ? Quelqu’un essaie de piquer votre curiosité ? Et/ou s’agit-il d’une demande inhabituelle ? Dans ce cas, soyez particulièrement prudent.
  • Contrôlez l’adresse e-mail ou le numéro de l’expéditeur. Attention : une adresse e-mail ou un numéro habituel ne constitue pas encore de garantie.

4. Arnaque d'un ami en détresse

Dans cette forme d'escroquerie, quelqu’un se présente comme un ami, un membre de la famille ou une autre personne connue. Vous recevez un message ou un e-mail vous informant que « son smartphone était en panne », « son portefeuille a été volé » ou un autre problème. Finalement, l’entretien se termine toujours par la question de savoir si vous pouvez virer de l’argent.


Comment vous protéger contre ce type de fraude : 10 conseils

  • Appelez l’ami ou contactez-le d’une autre manière. Vous saurez ainsi immédiatement s’il y a un véritable problème. Si votre ami utilise une excuse pour ne pas décrocher (« mauvaise réception », « environnement trop bruyant »), quelque chose cloche.
  • Posez à l’ami quelques questions auxquelles il ou elle est le/la seul(e) à connaître la réponse.
  • Le ton de la conversation diffère-t-il de vos échanges habituels ou la manière dont votre connaissance vous interpelle est-elle différente de la normale ? Dans ce cas, il se passe quelque chose.
  • Un escroc est généralement pressé – mais pas toujours. Votre ami a perdu son portefeuille en voyage et ne peut se rendre nulle part pour passer la nuit, il n’a pas d’argent pour acheter de la nourriture, une facture doit être payée d’urgence pour éviter une amende...
  • Même si le message instantané contient une photo de profil de votre proche, mieux vaut ne pas lui faire confiance.
  • Parfois, les escrocs parviennent effectivement à connaître et à utiliser le nom de votre fils, fille, ami, etc. Ne vous laissez pas distraire.
  • Ne remplacez pas un ancien numéro de téléphone, ni une ancienne adresse e-mail tant que vous n’avez pas parlé et reconnu la personne verbalement.
  • Ne cliquez jamais sur un lien, même s’il semble très tentant : Hello papa, regarde les photos que j’ai trouvées de toi !
  • Votre fille vous demande de virer 2 000 euros pour un nouveau smartphone. Ou votre frère d’armes attaché à Madrid vous demande 400 euros pour une nuit d’hôtel. Souvent, le montant demandé n’est pas proportionnel au coût réel.
  • Les fraudeurs combinent souvent l'arnaque d'ami en détresse avec d’autres techniques. Si vous démasquez d'abord le fraudeur, il est possible qu’il vous appelle plus tard et qu'il se présente comme employé de banque par exemple. Il vous signale alors qu’une activité suspecte a été détectée sur votre compte et vous demande de transférer temporairement votre argent sur un autre compte « de la banque ».

5. Mules financières

Une mule financière est une personne qui transfère des fonds obtenus illégalement au nom d’une autre personne. Les criminels font appel à ces personnes pour aider à blanchir les produits de délits tels que le trafic d’êtres humains et le trafic de drogue. En utilisant le compte et/ou la carte d’une mule financière, les criminels tentent d’effacer toute trace vers eux-mêmes. En échange de services, les mules financières perçoivent une commission, sous la forme d’argent ou de gadgets. Il arrive parfois qu’elles se fassent plumer aussi.


Comment vous protéger contre les mules financières : 10 conseils et points d'attention

  • Ne prêtez jamais votre compte bancaire, votre carte bancaire, ni votre code PIN. Ceux-ci vous appartiennent exclusivement.
  • Ce sont surtout les jeunes et les personnes socialement vulnérables qui constituent le groupe cible des escrocs. Avez-vous des enfants ? Parlez-en avec eux.
  • Si on vous le demande, n'ouvrez pas de compte bancaire à votre nom ou au nom d’une entreprise pour recevoir et transférer de l’argent.
  • Faites toujours des recherches sur l’entreprise ou la personne qui vous propose un revenu d’appoint.
  • Gagner de l’argent facilement et rapidement ? Il y a quelque chose qui cloche. Faites confiance à votre intuition.
  • Si vous ne souhaitez plus collaborer, vous pouvez être menacé (physiquement).
  • Si vous vous faites attraper, les banques peuvent clôturer votre compte voire refuser d’en ouvrir un à votre nom dans le futur. Il sera également difficile de contracter un emprunt.
  • Même si vous n’êtes pas conscient que vous commettez un crime, endosser le rôle de mule financière est illégal et punissable.
  • Si votre carte bancaire a été perdue ou volée, appelez Card Stop au 078 170 170. N’hésitez pas à bloquer directement nos cartes de crédit dans l’app ou sur la plateforme en ligne.
  • Vous êtes contacté, en ligne ou dans la rue ? Faites immédiatement une déclaration à la police.

A savoir aussi...

6. Fraude au CEO

Il s’agit d’une technique par laquelle le criminel se présente comme votre CEO, votre manager ou votre collègue. Généralement, l’escroc veut vous inciter à transférer de l’argent sur un compte bancaire ou à envoyer des informations confidentielles. Le faux e-mail ou le coup de téléphone décrivent généralement une situation d’urgence.

7. Fraude au compte

Cette forme commence souvent par un message de phishing qui vous redirige vers un faux site web. Il vous sera alors demandé de compléter vos données. Dès que vous le faites, les escrocs vous contactent. Ils se font passer pour un collaborateur de la banque et vous expliquent que des transactions suspectes ont été effectuées sur votre compte. Les escrocs proposent alors de transférer votre argent vers un « compte sécurisé ».

8. Phishing à domicile

Vous recevez un appel d’un collaborateur de la banque vous signalant que des mouvements suspects ont eu lieu sur votre compte. Il vous propose de rentrer chez vous pour résoudre la situation. Le fraudeur se présente à votre domicile et vous laisse vous connecter à votre plateforme bancaire par exemple. Il pourra ainsi noter vos codes. Il découpe ensuite votre carte bancaire sous vos yeux, après l’avoir d’abord échangée à votre insu ou il découpe soigneusement à côté de la puce. De cette manière, l’escroc a tout ce dont il a besoin pour retirer de l’argent de votre compte.

9. Fraude aux investissements

Vous recevez un coup de fil d’une personne qui vous promet de faire fortune, du moins si vous choisissez le bon placement ? Vous voyez sur Facebook une publicité qui dévoile les derniers projets d’investissement d’Elon Musk ? Dans ce cas, il y a de fortes chances qu’il s’agisse d’une fraude à l’investissement. Souvent, les rendements promis ne sont pas payés. Ou un beau rendement est déjà « réalisé » après une courte période, après quoi un investissement supplémentaire est demandé. En fin de compte, les investissements ou placements s’avèrent sans valeur et votre argent a disparu.

10. Arnaque aux rencontres

Un criminel prend une fausse identité pour gagner votre amour et votre confiance. L’escroc crée l’illusion d’une relation romantique ou intime pour vous manipuler et/ou vous donner des ordres. Ces criminels sont experts en la matière et seront sincères, attentifs et crédibles. Ils peuvent faire une demande en mariage et faire des projets pour se rencontrer en chair et en os. En fin de compte, ils ne demanderont de l’argent qu’après des mois ou des années.

11. Fraude au helpdesk

En cas de fraude au helpdesk, quelqu’un se présente en tant que collaborateur de Microsoft, d'Apple ou d’une autre entreprise (software). Pendant le contact, l’escroc signale que des problèmes ont été signalés sur votre appareil. Ensuite, il insiste pour que des mesures rapides soient prises afin d’éviter des problèmes (plus) importants. Dans la pratique, il reprendra le contrôle de votre ordinateur, tablette ou smartphone et tentera de tirer profit d’informations sensibles.

12. Fraude au code QR

La fraude par code QR est une forme d'arnaque numérique dans laquelle les attaquants créent des codes QR malveillants et les distribuent afin de frauder les utilisateurs et de voler des informations personnelles, des données financières ou l'accès à des systèmes sécurisés. Ces codes QR frauduleux peuvent être distribués de différentes manières, par exemple par courrier électronique, par les médias sociaux ou par des autocollants physiques. Lorsque les victimes les scannent avec leur smartphone, elles sont souvent dirigées vers de faux sites web ou de fausses applications qui ressemblent à des sources légitimes. Sur ces faux sites, les utilisateurs sont alors incités à saisir des données confidentielles, telles que des mots de passe, des informations de carte de crédit ou des identifiants personnels.

Cette communication ne contient ni un conseil d’investissement ou recommandation, ni une analyse financière. Aucune des informations contenues dans cette communication ne doit être interprétée comme ayant une valeur contractuelle d’aucune sorte. Cette communication n’est produite qu’à des fins indicatives et ne constitue en aucun cas une commercialisation de produits financiers. Keytrade Bank ne pourra être tenue responsable des décisions prises sur la base des informations contenues dans cette communication, ou de son utilisation par un tiers. Avant d’investir dans des instruments financiers, veuillez vous informer en bonne et due forme et lire attentivement le document « Aperçu des caractéristiques et risques essentiels des instruments financiers que vous trouverez dans la section « Documents » sur keytradebank.be.

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