Aller à la navigationAller à la connexionAller au contenu

Ce que vous pouvez gagner (ou non) sous le statut d’étudiant

Keytrade Bank logo

Keytrade Bank

keytradebank.be

En 2025, si les démarches n’ont jamais été aussi simples pour les étudiants qui veulent gagner un revenu supplémentaire, on ne peut pas en dire autant des règles fiscales. Mettons les choses au clair.

1. Combien les étudiants peuvent-ils gagner sans payer d’impôts ?

Comme tout contribuable, les étudiants ont droit à un abattement fiscal. Pour l’année de revenus 2025, le seuil de revenu exonéré d’impôt s’élève à 10 910 euros. Mais grâce à la déduction forfaitaire des frais professionnels, en pratique, les étudiants peuvent gagner jusqu’à 15 585,71 euros brut en 2025 sans devoir payer d’impôts, à condition qu’il s’agisse de leur seul revenu. Les revenus au-delà sont taxés : les montants supérieurs à la tranche de 15 585,71 euros sont soumis à des taux progressifs à partir de 25 %.

Important : même si les étudiants ne doivent pas payer d’impôts, ils doivent introduire leur propre déclaration fiscale. C’est souvent automatique, via la déclaration simplifiée.

2. Jusqu’à quel montant les étudiants restent-ils fiscalement à charge de leurs parents ?

Un enfant fiscalement à charge procure un avantage fiscal à ses parents. Mais dès que l’enfant gagne un montant trop élevé et/ou n’habite plus officiellement à la maison, cet avantage disparaît. Autrement dit, si l’enfant n’est plus considéré comme à charge, les parents paient plus d’impôts.

Un étudiant peut gagner jusqu’à 15 585,71 euros bruts par an sans devoir payer d’impôts (voir plus haut). Mais pour qu’il reste fiscalement à charge (afin que ses parents paient aussi moins d’impôts), ses ressources nettes peuvent s’élever à maximum 21 840 euros brut par an (année de revenus 2025).

Attention, ces ressources nettes ne comprennent pas tous les revenus de l’étudiant : par exemple, les allocations familiales, les primes d’adoption et les allocations d’études ne comptent pas. Les revenus d’un job d’étudiant sont bel et bien pris en compte, sous réserve d’une première tranche exonérée de 6 840 euros. Des frais peuvent également être déduits des revenus d’un job étudiant : soit les frais réellement encourus, soit un forfait de 20 %, avec un minimum de 570 euros. Si l’étudiant perçoit une pension alimentaire d’un parent divorcé, celles-ci sont prises en compte dans le calcul des ressources nettes (compte tenu d’une dispense sur la première tranche de 4 100 euros).

3. Combien d’heures les étudiants peuvent-ils travailler sous le statut d’étudiant ?

Depuis le 1 janvier 2025, les étudiants peuvent travailler 650 heures par année civile en bénéficiant de cotisations sociales réduites. Il s’agit d’une mesure permanente (auparavant, il s’agissait de 475 heures ; pendant la pandémie, le plafond avait été temporairement relevé à 600 heures).

Si vous travaillez plus de 650 heures, le taux ordinaire de 13,07 % de cotisations de sécurité sociale (ONSS) s’applique à ces heures supplémentaires, au lieu du taux étudiant de 2,71 %. Si vous avez plus de 18 ans, vous risquez de perdre les allocations familiales.

Le nombre d’heures prestées sous le statut d’étudiant est enregistré. Les étudiants peuvent eux-mêmes suivre ce compteur grâce au service public Student@work (disponible en ligne et via l’app). Ainsi, vous connaissez à tout moment le solde qu’il vous reste sur les 650 heures initiales.

650 heures reviennent à environ 17 semaines de 38 heures.

4. Qu’en est-il du droit aux allocations familiales ?

Cela dépend de l’âge de l’étudiant et de la région où il réside.

< 18 ans Jusqu’à l’âge de 18 ans, il y a un droit inconditionnel aux allocations familiales. En principe, les étudiants peuvent donc travailler de manière illimitée.

≥ 18 ans À partir de 18 ans, différentes règles s’appliquent par région pour conserver les allocations familiales. Lorsqu’un étudiant travaille plus d’heures que le maximum autorisé, celles-ci peuvent être supprimées.

En Wallonie

  • Max. 650 heures par an sous statut d’étudiant (cotisations ONSS réduites)
  • Plus 240 heures supplémentaires par trimestre aux cotisations ONSS normales
  • Seules les heures prestées comptent (pas les jours fériés rémunérés)

Dans la Région de Bruxelles-Capitale

  • Max. 650 heures par an sous statut d’étudiant (cotisations ONSS réduites)
  • Max. 240 heures par trimestre (en comptant tous les contrats de travail)
  • Mais en juillet, août et septembre, cette limite de 240 heures par trimestre ne s’applique pas si l’étudiant poursuit ses études après l’été

En Flandre

  • Max. 650 heures par an sous statut d’étudiant (cotisations ONSS réduites)
  • En outre, 80 heures par mois avec un contrat de travail ordinaire (cotisations ONSS normales)
  • Vous dépassez ces 80 heures sur un mois ? Dans ce cas, vous perdez les allocations familiales pour le mois en question

Dans les Cantons de l’Est

  • Pas limitation en termes d’heures sous le statut d’étudiant. Seules les 650 premières heures sont soumises aux cotisations sociales réduites.
  • Mais : max. 175 heures par trimestre avec un contrat normal ou comme indépendant

En résumé

Depuis 2025, le système permettant aux étudiants de gagner un revenu complémentaire est plus flexible que jamais. Mais la combinaison de règles fiscales, d’allocations familiales et de cotisations sociales le rend aussi complexe. Avec une planification intelligente et en respectant les plafonds, les étudiants peuvent tirer le meilleur parti de leur job étudiant – sans surprises financières, que ce soit pour eux-mêmes ou leurs parents. Vous avez encore des questions ? Le site web www.studentatwork.be vous explique ce qui est autorisé ou non dans le cadre du statut d’étudiant.

Vous gagnez un petit plus sous le statut d’étudiant ? Tirez-en le meilleur parti

Découvrez comment commencer à épargner ou à investir dès aujourd’hui, même avec un petit montant.

Cet article est purement informatif et ne constitue pas un avis fiscal ou juridique. Les règles indiquées ici peuvent changer en fonction de la législation applicable.

Cette communication ne contient ni un conseil d’investissement ou recommandation, ni une analyse financière. Aucune des informations contenues dans cette communication ne doit être interprétée comme ayant une valeur contractuelle d’aucune sorte. Cette communication n’est produite qu’à des fins indicatives et ne constitue en aucun cas une commercialisation de produits financiers. Keytrade Bank ne pourra être tenue responsable des décisions prises sur la base des informations contenues dans cette communication, ou de son utilisation par un tiers. Avant d’investir dans des instruments financiers, veuillez vous informer en bonne et due forme et lire attentivement le document « Aperçu des caractéristiques et risques essentiels des instruments financiers » que vous trouverez dans la section « Documents » sur keytradebank.be.

D'autres articles qui pourraient vous intéresser