L’eau mérite-t-elle une place dans votre portefeuille ?

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Environ 1,4 milliard de kilomètres cubes. Telle est la quantité d’eau estimée sur notre planète. De plus, cette eau ne disparaît pas : chaque goutte qui s’évapore ou qui disparaît dans le sol, retrouve son chemin tôt ou tard. Pourtant, il s’agit d’un thème d’investissement plus attrayant qu’il n’y paraît à première vue. En raison des évolutions démographique et climatique, l’eau occupe une place de plus en plus importante dans l’agenda économique et politique. Comme la population augmente, la demande en eau augmente également. En 1960, nous étions 3 milliards sur cette planète. Aujourd’hui, nous sommes 8 milliards. D’ici 2050, nous compterons près de 2 milliards de personnes en plus. Selon les projections des Nations Unies, nous devrions être plus de 11 milliards d’ici 2100.

Un robinet et des toilettes pour tout le monde

En même temps, le niveau de vie augmente également dans de nombreuses régions. Ainsi, en 2000, 62 % de la population mondiale avait accès à de l’eau potable dans son habitation. En 2020, ce chiffre était déjà de 74 %. Même dans la plus petite pièce, il y a du mouvement. En 2000, seulement 29 % de la population mondiale avait accès à ses propres toilettes pour la famille. En 2020, ce chiffre était déjà de 54 % . Nous nous rapprochons donc d’un monde où chacun a facilement accès à de l’eau potable pure et à des égouts. C’est une excellente nouvelle. Ces évolutions positives s’accompagnent également de défis.

Pas d’eau potable en abondance

Au cours des 120 dernières années, la consommation d’eau pour usage personnel, pour l’agriculture et pour l’industrie s’est multipliée par six . En outre, la pollution, le changement climatique et la déforestation exercent une pression sur les réserves d’eau potable. En effet, même si l’eau est abondante – 70 % de notre monde est couvert d’océans – seule une petite partie peut être bue. Pour 100 seaux d’eau, un seul contient de l’eau potable (2 seaux d’eau potable sont bloqués dans des glaciers et des calottes glaciaires).

Un thème d’investissement varié

De nombreux investissements sont encore nécessaires pour faire face à tous les défis – en ce compris l’augmentation de la population et de la consommation d’eau, les changements climatiques –. D’ici 2050, on estime qu’il faudra investir 22 500 milliards USD d’investissements supplémentaires dans les infrastructures hydrauliques.

Il est possible d’investir dans l’eau dans différents domaines :

  • Infrastructure : la construction et l’entretien de réseaux, de barrages, de châteaux d’eau, d’applications industrielles, d’irrigation, de gestion de l’eau (lutte contre la sécheresse et la protection contre les inondations), de compteurs intelligents...
  • Traitement de l’eau : filtration et épuration, désalinisation, contrôle de la qualité, etc.
  • Utilisation plus efficace, détection des fuites et limitation des pertes : rien qu’en Flandre, 61 millions de mètres cubes d’eau potable s’écoulent chaque jour à la suite de fuites dans les canalisations.
  • Fournisseurs d’eau : il y a l’eau potable bien sûr mais aussi l’eau de rinçage, l’eau industrielle, l’eau d’irrigation, l’eau de refroidissement, etc.

Un thème d’investissement risqué ?

L’eau est un produit de base, tout le monde en a besoin. Contrairement à l’huile, rien ne peut la remplacer. Pourtant, investir dans l’eau n’est pas une démarche purement défensive. Certains sous-thèmes peuvent eux-mêmes être très sensibles aux fluctuations conjoncturelles. Par exemple, si l’économie est en berne, on créera moins d’infrastructures hydrauliques pour de nouveaux logements ou de nouvelles entreprises. D’autres sous-thèmes sont moins sensibles au climat économique. Crise ou pas : en toutes circonstances, tout le monde veut pouvoir consommer de l’eau potable testée pour sa pureté et sa qualité. L’eau peut donc constituer un investissement intéressant en raison de la perspective à long terme (population, niveau de vie, climat...) mais plutôt en complément d’un portefeuille diversifié.

Comment investir dans l’eau ?

Contrairement à l’or, au pétrole ou à l’aluminium, l’eau n’est pas une matière première négociée en bourse. Il est possible d’investir dans l’eau, par exemple par le biais d’actions individuelles, de trackers (ETF) ou de fonds de placement gérés activement. Parmi ces trois choix, votre appétence au risque, votre connaissance du thème et le temps que vous souhaitez consacrer à vos placements détermineront notamment celui qui serait éventuellement approprié.

  • Ce sont les actions individuelles qui nécessitent le plus de travail. Vous les sélectionnez, vous les achetez et vous en assurez le suivi vous-même. Cette approche offre, d’une part, le rendement potentiel le plus élevé mais présente, d’autre part, un risque accru de perte conséquente, surtout si vous n’investissez que dans quelques actions.

  • Les trackers ou ETF suivent un indice – un panier – d’actions liées à l’eau. Avec un seul tracker, vous pouvez investir d’un seul coup dans des dizaines d’entreprises liées à l’eau. Le tracker présente l’inconvénient de ne pas faire de distinction entre les « bonnes » et les « mauvaises » entreprises. Il suit toutes les entreprises de l’indice.
  • Les fonds de placement investissent également dans un panier d’actions liées à l’eau mais de manière plus active. C’est donc un gestionnaire qui effectue une sélection et qui essaie de séparer le bon grain de l’ivraie. L’inconvénient est que vous payez un peu plus de frais pour cette gestion active que pour un tracker.


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